Alors que l’année 2020 avait montré qu’il était possible de moins consommer, l’année 2021 reprend dans les pas de l’année 2019. La preuve, le jour du dépassement des ressources humaines tombe ce 29 juillet, le même jour qu’il y a 2 ans.
Qu’est-ce que le Jour du dépassement ? Cette journée hypothétique où l’humanité a utilisé l’ensemble des ressources de la Terre pour l’année, et tombe donc en surconsommation, permet d’alerter sur la nécessité de mieux préserver notre environnement. Cette année, ce jour tombe le 29 juillet. Concrètement, cela veut dire que nous consommons plus de ressources que la Terre ne peut en produire jusqu’au 31 décembre prochain.
Cette dette écologique est un symptôme de notre mode de consommation excessif. En 2020, grâce à l’aide des confinements et du ralentissement de l’activité humaine mondiale, ce jour symbolique était tombé le 22 août, soit 3 semaines plus tard. Ce recul de 3 semaines était prometteur, puisqu’il nous ramenait aux niveaux de consommation mondiaux d’avant 2010.
Malheureusement, comme l’avaient indiqué des premiers rapports sur les émissions globales de CO2 depuis la sortie des confinements à travers le monde, notre impact écologique mondial repart à la hausse, après une pause en 2020. Début 2021, nous émettions déjà à nouveau plus de CO2 qu’en décembre 2019. Ainsi, cette année, le Jour du dépassement tombe le 29 juillet, comme en 2019. Pour calculer ce jour, les ONG comparent l’empreinte écologique humaine sur l’année et la biocapacité (capacité de la Terre à se régénérer et reproduire les ressources exploitées).
En 1970, au début du décompte, le Jour du dépassement tombait le 29 décembre. Il a reculé petit à petit jusqu’au record de 2019 du 29 juillet, à nouveau égalé cette année. Si la population mondiale vivait comme la France, ce jour du dépassement serait déjà passé depuis bien longtemps, puisqu’il tomberait le 7 mai. Bientôt, nous passeront peut-être la moitié de l’année en déficit écologique…