Après le confinement de Nice le week-end, annoncé lundi 22 février, Dunkerque était, elle aussi, dans le viseur. Pas de carnaval, et pourtant, rien n’arrête la transmission du virus. Hier mercredi 24 février, Olivier Véran était en déplacement à Dunkerque, où l’on assiste à une véritable flambée des cas de Covid-19…
Le premier coup de massue est tombé lundi 22 février. Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé l’application de nouvelles mesures sanitaires. Parmi elles, la mise en place d’un confinement le week-end de la zone littorale, de Menton à Théoule-sur-Mer. La fermeture des commerces non-essentiels de plus de 5000 m² est également en vigueur. Tout comme l’installation de médiateurs Covid dans les commerces, le masque toujours obligatoire et le renfort des contrôles aux frontières.
Après la mise en exergue de la ville sudiste, c’est Dunkerque qui était concernée. Et pour cause : la région enregistre le pire taux de contamination du pays. Un ratio de 900 cas pour 100 000 habitants. Si un dépistage massif a été mis en place et la cadence des vaccinations accélérée, la ville n’a cependant pas pu échapper à de nouvelles mesures sanitaires à l’instar de sa cousine sudiste. Olivier Véran était donc sur place hier, mercredi 24 février, afin de faire le point sur la situation sanitaire.
Confinement dès ce week-end, vente à emporter et vente d’alcool
À l’issue de sa visite, le ministre a demandé d’instaurer un confinement le week-end à Dunkerque et dans la Communauté de communes des Hauts-de-Flandre pour deux week-ends, dès ce week-end. 16 700 doses de vaccin supplémentaires ont également été déployées, et le port du masque a été rendu obligatoire dans les agglomérations.
Concernant les commerces de plus de 5000 m², ils ne pourront plus faire que du « click and collect ». Enfin, finis les apéros improvisés au bord de la Deûle; Olivier Véran a annoncé que la vente à emporter et la consommation d’alcool sur la voie publique étaient interdites…